Nous avons longtemps réfléchi à la manière d’aborder le sujet de l’IFRS 16 et son impact en termes de stratégie immobilière pour les Utilisateurs, en étant le plus rafraîchissant possible pour nos lecteurs en cette période estivale.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, nous avons choisi le poème pour expliquer de façon ludique un sujet qui peut facilement ne pas l’être…
Bonne lecture et bon été à tous !
Si l’IFRS 16 m’était conté
Il est de ces sujets, qui lorsqu’on les évoque,
Ne soulèvent pas les foules pourtant ils sont d’époque.
Dès qu’IFRS 16, ce terme leur apparu
90 pourcents des lecteurs furent perdus.
Pari donc bien osé que de vous amener
A lire un court article de comptabilité !
Puissent ces alexandrins être une motivation
Pour aller jusqu’au bout de cette publication.
IAS 17 en son temps fut le roi,
Mais l’International Accounting Standards Board
(Sachems de la compta tous réunis en horde)
Fit d’IFRS 16 la seule et unique loi.
L’impact immobilier n’est pas si compliqué :
« bail » devient « droit d’usage » à comptabiliser.
Exit l’impact « loyers » à votre P&L.
Inscrivez au bilan ce droit conceptuel :
A l’actif 3 ou 6, voire 9 ans de loyers ;
Au passif une dette qui vous sera quittancée.
L’actif s’amorti comme votre droit se délite,
Quand les intérêts eux naviguent sous l’Ebit.
Ils viendront impacter ici le résultat,
Et voici préservé votre bel Ebitda !
Mais là ne réside pas l’atout cœur du sujet.
Si le cash n’est plus roi et les taux sont discrets,
Les ratios d’endettement et autres covenants
Peuvent eux prendre une place encore plus importante.
Le bail devenu droit, alourdi le bilan.
Être propriétaire n’est plus si grand changement.